dimanche 26 juin 2016

Chronique "Numéro Zéro" d'Umberto Eco



Maison d'édition : Le Livre de Poche

Date de publication : 30 Mars 2016

Nombre de pages : 240 pages

Genre : Contemporain / Policier

Catégorie : Adulte

Tome : One-shot

Prix : 6,90 euros

Format : Poche



J'étais très motivée pour lire ce roman qui me tentait tant par l'intrigue que par la renommée de l'auteur mais malheureusement, ça a été une grosse déception...


Dans ce roman, nous sommes à Milan en 1992 et on suit une équipe de six journalistes embauchés afin de créer un nouveau quotidien dédié à la recherche de la vérité. Ils doivent alors créer un "numéro zéro" et ils vont tomber sur un sujet assez tabou de l'histoire qui est la mort de Mussolini. A ce moment-là, cette équipe va essayer de discerner le vrai du faux à propos de cet événement historique...

On commence l'histoire avec un homme étrange dans une situation mystérieuse dont on ne connaît rien. L'auteur nous laisse dès les premières pages dans le flou jusqu'à ce que le protagoniste veuille nous raconter l'origine de sa situation. A ce moment-là, l'auteur change de typographie et on entre dans l'intrigue principale. J'ai eu énormément de mal avec cette histoire tant par les personnages que par l'écriture de l'auteur ou par l'intrigue. L'ensemble de ce roman m'a déplu. On nous vend une histoire tout à fait différente dans le résumé. Tout d'abord, on en apprend très peu sur les personnages et je les ai trouvé très neutres et froids et du coup, je n'ai pas réussi à m'y attacher. Au niveau de l'histoire, j'ai abandonné ma lecture au bout de 100 pages car le sujet principal qui est la mort de Mussolini n'est toujours pas mentionné au bout de 100 pages sur 240. Du coup, j'ai décroché de l'histoire et surtout, l'auteur nous embrouille le cerveau beaucoup trop facilement et je n'ai pas réussi à suivre la moitié de ce qu'il disait. L'auteur nous lâche trop d'informations à la fois et passe son temps sur des sujets absolument sans intérêt. Cela crée extrêmement de longueurs. De plus, l'auteur utilise énormément de références italiennes et si l'on est pas calé sur l'histoire de l'Italie, on est très vite perdu. Enfin, j'ai trouvé l'écriture d'Umberto Eco extrêmement lourde et absolument pas prenante.

En bref, une histoire qui met du temps à arriver, des personnages impassibles et une plume lourde qui crée des longueurs. Je ne vous conseille pas forcément ce livre.

Note : 2,5/5
à dans une prochaine chronique,
Fruit Reader

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